Les impacts de l’abstention dans l’élection présidentielle française

Le droit de vote est inscrit dans la Constitution. L'électorat dit actif qui est l'ensemble des personnes qui ont la capacité légale de voter, est composée d'hommes et de femmes ayant atteint l'âge de la majorité. Ce qu'on oublie souvent, cependant, c'est qu'en plus d'être un droit, voter est un devoir civique, que tout citoyen dispose. Malgré cela, de plus en plus de personnes décident de ne pas participer, notamment parce que  le vote n'est pas obligatoire dans notre pays. Mais il y a des cas dans le monde où c'est le cas. Selon l'Institut international pour la démocratie et l'assistance électorale, il y a actuellement 26 pays dans le monde dans lesquels les citoyens sont obligés de voter. Les sanctions pour « non-votant » peuvent être de plusieurs types : apporter une justification formelle de l' abstention pour éviter une éventuelle amende, pénalité financière pour ceux qui décident de ne pas participer, actuellement présent dans 16 pays, incarcération : à l'heure actuelle aucun pays n'envisage cette option, sauf en conséquence d'une amende impayée, la perte de certains droits et la possibilité d'utiliser les services publics ou la radiation des listes électorales.

Pourquoi une forte hausse de l’abstention ?

Mais quels sont les résultats des appels électoraux dans ces pays ? Et serait-il approprié d'inclure l'obligation également en France ? En réalité, tant dans les pays où le vote est obligatoire que dans ceux où il ne l'est pas, la tendance à la participation est à la baisse, bien qu'avec des quantités différentes. Alors que dans les années 1940 le pourcentage de participation aux tours électoraux était légèrement inférieur à 80 % dans les deux cas, les deux chiffres sont actuellement à 7 points de pourcentage d'écart. Dans les pays où le vote est obligatoire, la participation est à peine supérieure à 70 %, dans les pays où elle ne l'est pas, elle est bien en deçà.

 

 

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